Non, pour les crémations survenues depuis le 20 décembre 2008. Il est interdit de conserver une urne funéraire dans une habitation.
Les proches ont un an pour décider du devenir de l’urne contenant les cendres du défunt. Le choix doit se faire entre la dispersion ou l’inhumation. La dispersion est uniquement autorisée dans un jardin du souvenir, un cimetière, ou un site naturel dédié (avec accord du maire).
Quelles sont les obligations ?
- L’urne doit être scellée et conforme aux normes funéraires (généralement fournie par le crématorium). Il est interdit d’ouvrir l’urne ou de diviser les cendres.
- Si le défunt a exprimé le souhait d’être dispersé ou inhumé, ses volontés priment sur celles de la famille
- En cas de déménagement ou de décès de la personne qui conserve l’urne, il est conseillé de prévoir une solution (ex. : transfert dans un cimetière ou un columbarium).
Quelles sont les alternatives ?
Inhumation de l’urne : Dans un cimetière (emplacement dédié ou caveau familial).
Dépôt dans un columbarium : Structure conçue pour accueillir les urnes
Dispersion dans un jardin du souvenir : Espace aménagé dans les cimetières pour disperser les cendres.
Quelles sanctions en cas de non-respect ?
Disperser les cendres dans un lieu non autorisé (ex. : voie publique, cours d’eau) est passible d’une amende (jusqu’à 15 000€).
Article R. 2213-36 du Code général des collectivités territoriales